Fondements des exigences linguistiques introduites par l’OACI

Il est apparu qu’une communication déficiente entre pilotes ou entre pilotes et contrôleurs était une des raisons et même une des causes principales d’incidents ou d’accidents.

La majorité des pilotes et contrôleurs aériens sont familiarisés avec la phraséologie standard telle que définie par l’OACI.  Mais des problèmes de communications surgissent fréquemment dès qu’une situation ou un événement anormal apparaît et où le pilote et contrôleur doivent échanger des informations en dehors de cette phraséologie standardisée. Ceci provoque souvent beaucoup de confusion et peut mener à des catastrophes. Il est donc impératif de pouvoir mener une conversation en anglais courant dans des circonstances inattendues.

Les nouvelles connaissances linguistiques obligatoires doivent garantir des communications radio intelligibles entre les pilotes et les contrôleurs aériens. A cette fin, l’OACI a défini 6 niveaux de compétences dans 6 différents critères (Voir échelle d’évaluation OACI ci-dessous).
Le minimum requis est le niveau 4 dans tous les 6 critères (Prononciation,Structure, Vocabulaire, Aisance, Compréhension, Interaction).
Le résultat final sera la cote la moins élevée obtenue dans les six critères.

L’anglais ne doit pas être votre langue maternelle pour obtenir un niveau 6 comme certains pourraient le croire. Si par exemple, pour obtenir le plus haut niveau OACI six dans le critère prononciation, il sera exigé que la prononciation ou le dialecte employé n’affecte jamais la bonne compréhension.
Le « Oxford English » n’est donc pas une exigence !

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